Bertrand Belin, Hypernuit (Cinq7). Avec ses airs indolents entre pop et country-folk subtiles, le Breton magnifie son bagage poétique.
Deerhunter, Halcyon Digest (4AD). Voix céleste, élégance des mélodies pop voisinant avec saillies rock et electro précieuse pour des chansons sépias d'une classe inouïe.
Foals, Total Life Forever (Wea). Des transes rock hypnotiques et d’une noirceur retorse, entre cavalcades et trompeuses accalmies.
Arnaud Fleurent-Didier, La Reproduction (Columbia). Symphonie pop aux élans passionnels et aux sonorités seventies pour de troublantes confessions.
Get Well Soon, Vexations (City Slang). Emotions à fleur de peau et à bout de voix, grâce symphonique et références littéraire, lyrisme pop sombre et étourdissant.
Bastien Lallemant, Le Verger (Acousti Studios). Un chanteur de polar dans une enfilade d'exquis petits contes cruels aux lumineuses lignes de fuites mélodiques
Florent Marchet, Courchevel (Novida). Propos corrosifs, sourde mélancolie, fausse nostalgie et mélodies étincelantes traversent ce troisième album baigné dans un beau clair-obscur.
The National, High Violet (4AD). Rock d’un lyrisme glacial et fièvre mélodique, les New-Yorkais envoûtent.
Oy, First Box Then Walk (Creaked Records). La Suissesse séduit pour sa voix polymorphe, ses télescopages insensés d’electro, jazz, soul, hip-hop.
Vampire Weekend, Contra (Beggars). Pour le rendu parfait et maîtrisé de cet pétillante pop américaine qui lorgne habilement vers l'Afrique avec quelques écarts psychédéliques.