Quelques lignes classées « urgentes » de l'AFP ce lundi 11 juin ressemblent à un canular : « Le chanteur David Bowie est mort ». « Très triste et désolé mais c’est vrai », a confirmé son fils, Duncan Jones, sur Twitter. Il venait pourtant de célébrer ses 69 ans, le 8 janvier, le même jour que la sortie de son ultime leg à la pop, Blackstar.
Trois jours plus tard, voilà que le légendaire chanteur britannique succombe à la maladie et se mue en étoile filante. “David Bowie est mort paisiblement aujourd’hui entouré de sa famille à l’issue d’un courageux combat de 18 mois contre le cancer”, précisent sa famille et ses comptes Twitter et Facebook officiels.
Reste donc l'oeuvre protéiforme et souvent avant-gardiste d'un artiste aussi charismatique que longtemps énigmatique. Une figure originellement incarnation d'un rock décadent avant de finir sa vie au panthéon muséal de la pop culture. Un petit prince des métamorphoses qui, depuis « Space Odity » en 1969, a écoulé plus de 140 millions d'albums.
Bye bye « Blackstar » Bowie. Rest in peace.