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  • AUTOPROMO: "Romands rock", une histoire musicale romande

    Romands rock, Panorama des musiques actuelles en Suisse romande de 1960 à 2000 (Slatkine/FCMA)

    Romands rock, Olivier Horner, musiques actuelles, Suisse romandeEn Suisse romande comme aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne ou en France, il y a eu des «générations» Presley, Beatles, Dylan ou Woodstock. C’est à ces sources, nourries encore de blues et de country, que s’est abreuvé toute l’histoire du rock’n’roll. Et c’est de ces vagues sonores qu’ont découlé mille et un flux et reflux artistiques ici et ailleurs.

    Pour ce Romands rock en forme d’esquisse historique des musiques actuelles en Suisse romande, c’est un long fleuve tranquille qu’il a fallu remonter à contre-courant. Durant cinquante ans d’une histoire singulière, éclatée et fragmentée territorialement, les musiques d’ici ont essaimé sans trop de schémas types. Les Suisses alémanique,
    romande et italienne n’ont pas été frappées au même moment par la déferlante rock.

    Des yé-yé aux musiques électroniques, du punk au hip-hop, de la chanson au hard rock, du folk au rock progressif via la pop, il n’est pourtant pas un style qui n’ait dignement essaimé en terre romande.
    A travers les différents courants musicaux et leurs figures phares mais aussi par le biais des soubresauts politiques, sociaux, culturels et économiques, Romands rock retrace le développement de la scène rock des sixties à l’an 2000. Et s’arrête chemin faisant plus longuement aux côtés d’artistes qui ont marqué la Suisse du sceau de leur créativité, dont Pascal Auberson, Stephan Eicher, les Young Gods et Sens Unik.


    Dans les médias, on peut retrouver "Romands rock" par là:

    - 17 septembre, Option Musique/RTS

    - 23 au 27 septembre, "Paradiso" sur La 1ère/RTS

    - 18 octobre, Pl3in le poste! sur Couleur 3/RTS

  • Août 2013

    Dans la profusion des sorties mensuelles, ne retenons que quelques chansons...

     

    Stromae, Racine CarréeStromae, Racine carrée (Mercury)

     

    Révélé voilà trois ans par l'album Cheese et son tube «Alors on danse» malgré l'indigence eurodance et new beat de ses bandes sonores, Stromae se distinguait toutefois par une fibre brelienne tant côté phrasé qu'en termes de narration corrosive et de théâtralité scénique. Un talent d'écriture confirmé par Racine carrée d'où brillent aujourd'hui des titres comme «Formidable»* ou le très personnel «Papaoutai».

    Le chanteur belge d'origine rwandaise âgé de 28 ans a heureusement élargi sa palette musicale pour insuffler par endroit du groove africain ou des rythmes afro-cubains dans sa dance music qui continue d'abuser des codes du genre.

    Sauf que les maux du répertoire s'avèrent cette fois nettement plus grinçants en évoquant paternité, amour, identité, racisme, déracinement, démagogie ou violence conjugale. La cruauté en bandoulière, les mots ciselés de Stromae font plus souvent mouche. D'autant que de lancinantes mélancolies se dégagent de chansons comme ce «Carmen» ravivant l'air de Bizet à l'ère des réseaux sociaux, le spleenesque «Ave Cesaria» en hommage à la défunte diva Evora sur fond de morna ou du gothique «Quand c'est ?» traitant du cancer. En somme, Stromae n'est jamais meilleur que quand il danse sur nos tombes et nos douleurs.